Regardez Piero Ferrari utiliser sa perspicacité unique pour expliquer une partie du contexte - et de la vérité - derrière le nouveau film de Michael Mann
Ce fut une année passionnante et tragique, une année de triomphe et de mort, une année au cours de laquelle des vérités longtemps cachées furent découvertes et les bases du futur de Ferrari posées. Évidemment, il a fallu forcer le trait pour réussir à aborder des thèmes aussi divers et complexes dans un film d’un peu plus de deux heures. Il est également vrai que certains moments, qui peuvent sembler incroyables au spectateur, sont conformes à la réalité. On sort de la salle en se demandant par exemple à quel point Enzo était cynique ou quelles étaient ses véritables relations avec les pilotes, les clients et les collaborateurs.
Siro Sbraci dans sa Ferrari 500 TRC aux Mille Miglia 1957 ; Wolfgang Von Trips, Alfonso de Portago et Peter Collins aux 12 Heures de Sebring 1957 ; La Ferrari 315 S aux 12 Heures de Sebring que Luigi Musso et Alfonso de Portago ont remporté à la 12ème place ; Enzo Ferrari et Fangio lors des essais du GP d'Italie ; Un sprint pour débuter la course pour De Portago et Collins
Nous avons eu le privilège de pouvoir demander « la vérité » à quelqu’un qui a non seulement collaboré au scénario, mais qui connaît mieux que quiconque Ferrari et qui a été le protagoniste de son histoire.
Piero Ferrari, le fils d’Enzo.
Dans cette interview vidéo, il dévoile les coulisses et les petites licences poétiques du film. Comme celle d’un autographe qu’un garçon de 12 ans demande à son père.